Le Brestois (F762)

Par Alain BENOIST, administrateur, et Guillaume BERTIN, secrétaire général de l’association du Mémorial des bunkers de Pignerolle
Le Brestois à Toulon

Le Brestois à Toulon

Missions et parcours dans la Marine Nationale

  • A partir de 1956, Le Brestois est mobilisé dans l’Affaire de Suez (29 octobre – 7 novembre 1956), guerre qui oppose l’Egypte à une alliance secrète actée par le Protocole de Sèvre (France, Royaume-Unis et Etat d’Israël) en réponse à la nationalisation égyptienne du Canal de SUEZ en juillet 1916. Durant ce conflit, Le Brestois assure la protection des porte-avions Arromanches et La Fayette.
  • Le 11 mai 1960, il participe au lancement du paquebot France à SAINT NAZAIRE.
  • Le 27 janvier 1968, il participe aux recherches de la Minerve, sous-marin d’attaque français disparu corps et biens au large de TOULON avec ses 52 membres d’équipage (l’épave a été retrouvée à 2 370 mètres de profondeur en 2019).

Fin de carrière

  • Victime d’une mauvaise manœuvre, il heurte un quai le 28 juin 1975, ce qui a pour conséquence sa mise en réserve à TOULON.
  • Dernière cérémonie des couleurs le 30 septembre 1975.
  • Après avoir servi de cible, le navire est coulé en Méditerranée le 7 mai 1976.
Fiche technique
Type de navireEscorteur rapide type E50
Mise en serviceMise sur cale le 14 août 1952
Lancement 16 décembre 1952
Admis au service actif le 19 janvier 1956
Dimensions (longueur/largeur)99,80 mètres/10,30 mètres
Propulsion
2 turbines à engrenage ;
2 hélices ; Puissance max 20 000 CV
Vitesse maximale27 nœuds (50 kilomètres/heure)
Autonomie4500 nautiques (8 334 kilomètres) à 15 nœuds (28 kilomètres/heure) avec 390 tonnes de mazout
Armement & détectionDéfense anti-aérienne
6 canons de 57mm modèle 1951 sous 3 tourelles
2 canons de 20mm Oerlikon

Lutte anti-sous-marine
12 tubes lance-torpilles de 550 mm pour torpilles K2 puis L3 installés sur 4 plateformes triples avec valises de recharge
1 lance-roquettes de 375 mm modèle 1954
2 grenadeurs de sillage

Détection
1 radar de veille combiné DRBV-20A
1 radar de navigation DRBN-32
1 radar de conduite de tir DRBC-31
1 détecteur de radar ARBR-10
2 sonars : un DUBV-1 et un DUBA-1

EquipageInitialement : 13 officiers, 185 officiers-mariniers et QMM

En fin de carrière : 9 officiers, 52 officiers-mariniers, 109 QMM

Chantier navalArsenal de LORIENT

Sources

  • Dumas, R., & Magueur, B. (2023). Les escorteurs rapides (2e éd). Lela presse.
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Travail labélisé